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LA MALTRAITANCE ENVERS LES AÎNÉS (PARTIE 2)

Comme dans toute autre situation d’abus, certains facteurs prédisposent une personne âgée à devenir une cible pour des abuseurs potentiels. Ce n’est pas parce qu’une personne présente plusieurs facteurs de risque qu’elle est automatiquement abusée. Ces indicateurs peuvent par contre nous aider à mieux observer et à poser plus de questions afin d’éviter que la personne passe de cible à victime.

Les facteurs de risque

Vous devez être à l’affût si une personne âgée reçoit peu d’aide ou de soin de la part de ses proches, si elle vit de l’isolement, a peu d’amis ou doit composer avec des tensions familiales importantes. De plus, son orientation sexuelle et son origine (autochtone ou autre) peut également la prédisposer à vivre une situation d’abus.

Les facteurs de vulnérabilité

Les facteurs de vulnérabilité, de leur côté, peuvent varier dans le temps. Ils touchent plus la santé physique. Une personne qui développe des problèmes de santé physique ou mentale, qui a des pertes cognitives significatives ou qui traverse une dépression sera plus à risque.

L’isolement reste toujours un facteur important qui devient encore plus significatif si, en plus, la personne refuse l’aide ou les soins proposés.

Qui sont les abuseurs

Définir un portrait type des abuseurs est très difficile. Par contre, contrairement à ce que certains peuvent penser, il s’agit rarement d’un inconnu pour la victime.

Il ne faut pas non plus croire que, parce que la personne aînée vit dans un établissement public, elle est automatiquement protégée contre toute forme d’abus. L’abuseur peut tout aussi bien être un intervenant, un autre résident ou un visiteur régulier.

Pourquoi si peu de dénonciation?

Les personnes abusées ont souvent peur de briser le lien qui les unit à leur abuseur, d’empirer la situation, de se priver de l’aide apportée et de devoir ainsi être « placée ». La peur de ne pas être crue et mise à l’écart est également très présente.

Lorsque l’abuseur est un membre de la famille, les réticences sont d’un autre ordre. La maltraitance est souvent moins bien reconnue. L’idée que les problèmes familiaux doivent rester dans la famille, que le traitement subi est justifié ou mérité et qu’il faut protéger un proche aidant rendent très difficiles les dénonciations.

Référence

Ligne Aide Abus Aînés: 1 888 489-2287
Pour tous, 7 jours sur 7, de 8 h à 20 h

www.aideabusaines.ca

Liens utiles

Prévention suicide:

Ligne d’intervention auprès des personnes suicidaires ou de leurs proches.

SOS Violence conjugale: 1 800 363-9010

Service d’accueil, d’évaluation, d’information, de sensibilisation, de soutien et de référence aux victimes de violence conjugale et leurs proches.

Commission d’accès à l’information du Québec : 1 888 528-7741

Les demandes d’accès au dossier médical ne font pas partie du mandat du CAAP – Laval.

Commission des droits de la personne: 1 800 361-6477

Si vous êtes victime d’exploitation ou si vous croyez qu’un proche en subit.

Le Barreau du Québec

Ligne agression sexuelle: 1 888 933-9007

Ligne d’écoute, d’information et de référence destinée aux victimes d’agression sexuelle et leurs proches.

DIRA Laval: 450 681-8813

Service d’accueil et d’accompagnement pour les personnes de 50 ans et plus victimes d’abus, de violence ou de négligence.

Ligne Aide Abus Aînés: 1 888 489-2287

Ligne d’aide destinée aux aînés qui subissent des abus ou à leurs proches.

Ministère de la Justice

Éducaloi