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La maladie mentale – Déconstruire certains mythes

Lorsque l’on apprend qu’une personne est atteinte d’une maladie mentale, notre première réaction est souvent l’inquiétude, la peur ou parfois même l’aversion. Pourtant, personne n’est à l’abri. Près de 20% de la population du Québec souffrira d’une maladie mentale au cours de sa vie et la presque totalité sera touchée indirectement par la maladie mentale d’un proche. Voici quelques réponses à certains mythes permettant, nous l’espérons, de faire tomber quelques tabous.

 

« Les personnes qui souffrent de maladie mentale sont violentes et dangereuses .»

En tant que groupe, les personnes souffrant d’une maladie mentale ne sont pas plus violentes que le reste de la population. Ce que les médias nous rapportent sont généralement des cas d’exception, l’histoire de ceux qui vivent avec la maladie sans symptômes d’agressivité ou de violence étant généralement moins percutante.

« Les personnes qui souffrent de maladie mentale sont moins intelligentes que la moyenne .»

La maladie mentale ne fait pas de différence entre le niveau d’intelligence, le statut socio-économique, la démographie, l’éducation, la religion ou le sexe. Elle peut frapper n’importe qui, n’importe où, n’importe quand.

Si une maladie mentale non traitée peut effectivement interrompre le cheminement professionnel et personnel d’un individu, ce n’est, en aucun cas, un indicateur de son intelligence et de ses capacités.

« Tout le monde déprime en vieillissant. C’est normal! Faut pas s’inquiéter pour ça.»

La dépression n’est pas une étape normale du vieillissement, ni de toute autre période de la vie. Si un de vos proches démontre une perte d’intérêt dans ses activités habituelles, des troubles du sommeil, des modifications à ses habitudes alimentaires ou une perte d’énergie inexplicable, il est important d’investiguer, particulièrement chez les personnes âgées.

« La maladie mentale, c’est pas vraiment une maladie. C’est juste un manque de volonté et de la paresse.»

La maladie mentale n’a rien à voir avec une faiblesse de caractère ou un manque de volonté.

Les personnes qui en sont atteintes ne l’on pas choisi et ne doivent pas être jugées paresseuses parce qu’elles ne peuvent pas tout simplement «se secouer». Une personne atteinte d’une maladie mentale souffre autant qu’une personne qui s’est fracturé un membre, sauf qu’elle n’a pas de plâtre pour nous rappeler qu’elle est blessée.

Info, aide et références

Association canadienne pour la santé mentale - cmha.ca

Portail santé mieux-être du gouvernement du Québec - sante.gouv.qc.ca

Fondation des maladies mentales - fondationdesmaladiesmentales.org

Liens utiles

Prévention suicide:

Ligne d’intervention auprès des personnes suicidaires ou de leurs proches.

SOS Violence conjugale: 1 800 363-9010

Service d’accueil, d’évaluation, d’information, de sensibilisation, de soutien et de référence aux victimes de violence conjugale et leurs proches.

Commission d’accès à l’information du Québec : 1 888 528-7741

Les demandes d’accès au dossier médical ne font pas partie du mandat du CAAP – Laval.

Commission des droits de la personne: 1 800 361-6477

Si vous êtes victime d’exploitation ou si vous croyez qu’un proche en subit.

Le Barreau du Québec

Ligne agression sexuelle: 1 888 933-9007

Ligne d’écoute, d’information et de référence destinée aux victimes d’agression sexuelle et leurs proches.

DIRA Laval: 450 681-8813

Service d’accueil et d’accompagnement pour les personnes de 50 ans et plus victimes d’abus, de violence ou de négligence.

Ligne Aide Abus Aînés: 1 888 489-2287

Ligne d’aide destinée aux aînés qui subissent des abus ou à leurs proches.

Ministère de la Justice

Éducaloi